Accueil / En vrac / “En Vrac” par Madjid Khelassi : après le yaourt de Ouyahia, la voiture impossible de Ferhat Ait Ali

“En Vrac” par Madjid Khelassi : après le yaourt de Ouyahia, la voiture impossible de Ferhat Ait Ali

Le véhicule touristique à un prix  dans les mêmes standards que dans les pays voisins, semble relever de l’impossible voire de la chimère .

 C’est ce qu’on a cru comprendre de la bouche du ministre de l’industrie en charge du secteur automobile .

Pour lui, «l’effort de l’Etat doit se concentrer sur l’économie et des besoins des  larges couches de  populations, qui sont autres, que l’acquisition d’un véhicule ». Il poursuit : «Le véhicule touristique n’est pas une priorité, ce n’est pas un produit social qui peut nous emmener à faire des sacrifices fiscaux et en devises ».

Et vlan ! Ça donnerait presque du swing à une déception ! On a malaxé la voiture de moins de 3 ans, puis pétri l’idée qu’on puisse acheter son véhicule neuf chez un concessionnaire, pour ensuite asséner aux citoyens des cours d’économie politique dignes de la lutte des classes .

Passer votre chemin, la voiture n’est pas une priorité sociale…semble nous dire notre nouveau ministre de l’industrie.

Les rêves des populaces ne s’écrouleront pas tous seuls, aidons les !

 Voyons, on ne mélange pas les priorités étatiques et populaires.

 Au lieu de nous importer la voiture, le ministre nous la raconte en semoule, en  restos du cœur, puis  en termes fiscaux, en devises, et tutti quanti.

Après le yaourt  de Ouyahia , voici la voiture impossible de Ferhat Ait Ali.

Ailleurs et presque dans tous les pays de la planète, la voiture est la première priorité sociale. Vendue à crédit, par facilité de paiement, avec reprise de l’ancienne après utilisation, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie du citoyen, et permet une certaine liberté mouvement qui est la seconde de l’humain après celle de penser. Elle est l’excitant légal par excellence dans toutes les sociétés .

L’état doit se concentrer sur les besoins des larges couches de populations…Ces mots exhument les ronronnantes épiphanies sur la panse et ses besoins dans la digestive société algérienne .

Désolé Mr le Ministre, vous êtes à côté de la plaque… de cuisson et d’immatriculation.

Dans la première décennie de la Issaba, et jusqu’en 2014, le véhicule touristique directement importé était vendu à prix d’une logique planétaire.

Ce n’est qu’à partir de là, et conséquemment à l’introduction du montage des pneus sur caisse finie, que les prix ont dérapé.

Un nouveau pouvoir naquit…Et vint votre maroquin teinté d’ex opposant…vos promesses et puis vos volte-faces. Exit les CDK, SKD et autres saloperies siglées.

Le citoyen se mit à rêver, puis patatras…le grand vertige de l’existence qu’est la voiture… est renvoyé sur la panse des  besoins des larges couches des populations. On a presque cru entendre Marx dissertant en Numidie.

Ah les politiques , ces comédiens- menteurs programmés  pour ! Et si on nous importait des chevaux ?

 Ce sera panse et transport…besoins des larges couches et mobilité… dans la toujours antique Algérie.

A propos LA NATION

Voir Aussi

Par Anouar El Andaloussi : l’Afrique : longtemps ignorée, aujourd’hui adulée, courtisée !!!!

Dans une précédente chronique (en septembre 2023), nous avions écrit ceci : « Les enjeux géopolitiques et …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *