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Économie de la connaissance et des Start-Up : l’Algérie veut se positionner en tant que pool d’innovation

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-Up, M. Yacine El Mahdi Walid a expliqué lundi que le financement des Start-Up est particulier, en ce sens qu’il diffère d’accorder aux PME ou aux micros entrepris, et cela, explique-t-il, en raison de leur “taux de mortalité”, assez important, pouvant aller jusqu’à 80%, observé partout dans le monde.

Mais, souligne-t-il, un peu plus loin, ce qui compte, ce n’est pas la masse des starts-up créées, mais “les centaines, peut-être, les milliers qui sont susceptibles de devenir les champions dans l’économie de demain”.

S’exprimant, à à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il a indiqué que l,’autre différence, est que compte tenu de la taille de son marché, « une start-up peut également sortir de son périmètre géographique pour s’en aller à la conquête d’autres marchés ».

En décidant de créer un ministère chargé de promouvoir l’économie de la connaissance et des start-up, l’Algérie affiche ses ambitions de se positionner comme un pool d’innovation, en particulier sur le continent africain.

Pour M. Yacine El Mahdi Walid, ministre délégué auprès du Premier ministre, à qui a été confiée la charge de piloter cette mission, l’aspect le plus important concerne le financement des personnes chargées de projets, “dont, bien souvent, le seul capital est le savoir-faire”.

L’invité indique qu’un fonds de capital-risque a été spécialement créé pour faciliter toutes les opérations d’investissement sur fonds propres au bénéfice des start-up innovantes, ainsi que des mécanismes leur permettant d’accéder à des financements flexibles.

L’intervenant précise que ces moyens de financements sont appuyés par des textes réglementaires, dont un décret définissant ce qu’est une start-up et qu’elles sont les structures qui l’accompagnent dans ses travaux de promotion de l’innovation.

  1. El Mahdi signale, d’autre part, que les demandes de financement et de labellisation des start-up se feront en ligne, annonçant sur la lancée, la mise sur pied d’une plateforme unique destinée à recevoir l’ensemble des demandes que leurs créateurs pourraient être amenés à formuler.

La Rédaction

 

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