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Affaire du fuel « défectueux » : Le Liban saisit deux navires de Sonatrach

Deux navires de la SPC Londres, filiale du groupe Sonatrach, chargés de carburant, ont été « mis sous séquestre », par la justice libanaise, alors que le pays souffre d’une pénurie en la matière.

Jeudi dernier, le ministre de l’Energie, Raymond Ghajar, a mis en cause la « mise sous séquestre », des deux navires de la filiale de la compagnie nationale Sonatrach, notamment en ce moment rationnement. « Le rationnement est dû à un manque de fuel. Si le fuel prend tant de retard à être livré, c’est à cause d’une affaire judiciaire », avait-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le ministre a directement accusé Sonatrach « de refuser » la livraison « avant la levée du séquestre sur ses deux navires ». Précisant que dès « cette levée, nous reviendrons au contrat qui était en vigueur » et « l’alimentation en fuel s’améliorera avec la première livraison, et la seconde qui se fera cinq jours plus tard, ainsi que la troisième qui doit intervenir le 17 juillet ».

La décision de la mise sous séquestre des deux navires de Sonatrach, par l’administration douanière à la demande de la justice il y a près d’un mois, intervient dans le cadre de l’affaire des présumés chargements de gasoil « frelaté ».

le président de la République a ordonné au ministre de la Justice d’ouvrir une enquête et d’éclaircir le point concernant l’affaire du « carburant défectueux » vendu à une entreprise libanaise.

Lors d’une conférence de presse conclue ce 13 mai, le ministre conseiller à la communication et porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, a affirmé que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a instruit le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati: de diligenter une enquête sur le récent scandale de Sonatrach relatif à la vente de carburant au Liban.

Le porte-parole de la présidence a indiqué que l’affaire est relative à une transaction commerciale d’une filiale du Groupe Sonatrach; et qu’il s’agit d’un dossier libano-libanais. Toutefois, le géant pétrolier algérien est cité. « S’il y a des individus qui sont impliqués; la justice algérienne se chargera du volet concernant l’Algérie »; a attesté Belaïd, ajoutant que « l’Algérie en tant qu’État n’est pas impliquée ».

En effet, la compagnie nationale pétrolière et gazière a été accusée, en avril dernier; d’avoir livré du fioul de mauvaise qualité à l’entreprise nationale d’Électricité du Liban (EDL). Dans ce contexte, les médias locaux ont annoncé l’arrestation de son représentant dans ce pays. De plus, la filiale londonienne de la compagnie algérienne, Sonatrach Pétrolier Corporation (SPC) – BVI; est la branche visée, car les autorités libanaises, l’accusent d’avoir livré du carburant « défectueux » via deux cargaisons.

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