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Affaire de montage automobile : la défense de Tira et Allouane plaide l’acquittement

Le procès de l’affaire de montage automobile et le financement occulte de la campagne électorale du 5e mandat s’est poursuivi, samedi, pour le 6e jour. L’audience a été consacrée aux plaidoiries des avocats des deux anciens cadres au ministère de l’Industrie : Amine Tira et Mohamed Alouane. La défense des deux accusés a plaidé pour l’innocence de leurs clients tout en écartant leur implication dans cette affaire.

La défense de Tira a estimé que « si la Cour condamne son client, elle tombera dans la contradiction des raisons ».

«Pour ce qui est du délit de gaspillage d’argent, mon client n’a rien pris, alors comment pouvons-nous constater que le gaspillage était délibéré», s’interroge l’avocat de l’accusé, poursuivant : «la chambre 12 a acquitté mon client et cette décision est devenue une ordonnance finale, le crime de gaspillage n’existe pas. Nous demandons son acquittement de cette accusation». Pour sa part, la défense de Mohamed Allouane a souligné que son client n’est qu’une victime de la tornade qui a éclaté en 2019 dans le pays, et «il s’est retrouvé devant la salle d’enquête. Aujourd’hui, mon client est emprisonné pour autre chose. Est-il permis à la Cour de formuler les déclarations et les témoignages qui ont été présentés auprès du juge d’instruction ? Il n’y a pas un véritable coupable et l’enquête devait être ouverte par la Cour suprême et c’est l’obstacle dans le dossier.

Il est à rappeler que la défense, qui a considéré « l’absence de liens entre les faits et les préjudices y afférents » dans cette affaire, a plaidé pour « l’annulation » du réquisitoire rendu par le procureur général près de la Cour d’Alger, mercredi.

Ce dernier a requis, pour rappel, une peine d’emprisonnement de 20 ans à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, et une amende d’un million de dinars pour chacun. Quinze ans de prison ferme à l’encontre des anciens ministres de l’Industrie, Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi.

Dix ans de prison ferme et une amende d’un million DA pour l’ancien président de Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad ainsi que les hommes d’affaires Hassan Arbaoui, Ahmed Maazouz et Mohamed Baïri.

Huit ans de prison et une amende d’un million DA contre le fils de l’ancien Premier ministre, Farès Sellal ainsi que Amine Tira, Mustapha Abdelkrim, Mohamed Alouane, anciens cadres au ministère de l’Industrie.

Par Assia Mekhennef

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