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58e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie : ce beau jour du 5 juillet 1962

Le 1er juillet 1962, 5975000 électeurs algériens ont dit oui pour l’indépendance de l’Algérie contre une minorité de 600 000. Les résultats ont été annoncés le 3 du même mois. Le même jour, le général De Gaule, Alors président de république française, reconnaît solennellement l’indépendance de l’Algérie dans un message au président de l’Exécutif provisoire. Le 5 juillet est la date symbolique choisie pour célébrer l’émancipation d’un peuple.

Cette même symbolique a marqué le jour où le Dey a signé son abdication ouvrant les portes d’Alger aux armées de l’occupation. Et depuis la France coloniale a entamé sa mission destructrice de l’Algérie. Un journaliste résumait, au début des années soixante-dix du 19e siècle, la philosophie de la présence française en Algérie en écrivant : « Selon nous, il n’ ya en Afrique qu’un seul intérêt respectable, c’est celui du colon, c’est le nôtre, qu’un seul droit fondé et sérieux, c’est le nôtre, tout ce qui ne vise pas là manque le but. » Dès les premiers jours de la conquête, l’armée d’occupation a pratiqué un meurtre masse. Une consigne a été donné aux chefs des expéditions d’exterminer les «arabes». Massacres, razzias, exécutions sommaires, «enfumades», tortures se succèdent.  Les déclarations des ces sinistres militaires en témoignent. Le colonel Aimable

Pélissier poursuivait la tribu de Ouled Riah dans les montagnes de la Dhahra. Refusant de se rendre, ces derniers ont trouvé refuge dans une grotte. Pélissier a ordonné  d’allumer un énorme feu à l’entrée de la grotte pour les enfumer. C’est ainsi que plus de sept cent personnes, hommes femmes et enfant, ont péri. Apprenant la nouvelle, la nouvelle, le gouverneur général Bugeaud écrivait : « c’est une cruelle extrémité, mais il fallait un exemple terrible qui jetât la terreur parmi ces fanatique et turbulents montagnards. Ce n’est là qu’un exemple parmi des milliers d’autres durant toute la présence française de l’Algérie, jusqu’aux derniers jours.

C’est à un prix très très cher que le peuple algérien a recouvré sa souveraineté. Ce que les français appelaient la «pacification» de l’Algérie est traduite par près d’un siècle de résistance à l’entreprise française de coloniser l’Algérie. La guerre de libération nationale fut le dernier et victorieux round d’une longue histoire de résistance… Le peuple algérien a bel et bien mérité ce beau jour du 5 juillet 1962…

Hamma Sadek

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